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"Le bonheur est la seule chose qui se multiplie quand on la partage." Albert Schweitzer

4 erreurs de communication au sein de son couple

Hey ! Aujourd'hui on se retrouve pour un article sur 4 comportements à éviter dans son couple. En effet, ce sont 4 comportements qui ont le pouvoir d'être destructeurs dans un couple. Vous l'aurez donc compris, on va voir comment y remédier.

4 erreurs de communication au sein de son couple
  1. Les critiques
    Faire des critiques constructives et critiquer quelqu’un sont des choses totalement différentes. Les critiques ont tendance à prendre le pas quand une personne a une plainte, souvent légitime, mais au lieu de simplement parler d’un problème spécifique et de ce que cela vous fait ressentir, vous attaquez la personne elle-même.

    Par exemple, au lieu de dire, « Je suis fatiguée et je ne peux pas m’occuper des enfants ce soir, pourrais-tu t’en occuper pendant que je me repose, », le premier cavalier de l’apocalypse frappe quand on attaque l’autre personne : « Tu ne vois même pas que je suis épuisée et tu ne proposes jamais ton aide. Tu es égoïste et ne fais jamais rien pour m’aider. »

    Heureusement, comme mentionné plus haut, il y a une solution, et elle est même plutôt simple. Remplacer la critique en utilisant le « Je » et en exprimant ses besoins de façon positive. Cela demande de la pratique pour se débarrasser de ses automatismes, mais le couple en sort toujours grandi.

  2. Le mépris
    Le mépris dans le cas de figure présent peut se manifester de différentes façons : le sarcasme, l’ironie, le ridicule, les insultes, les moqueries, une certaine façon de soupirer ou de lever les yeux au ciel… Quand on utilise le mépris, on tente de faire l’autre se sentir humilié, ridicule, coupable, inutile, tout simplement inférieur à soi.

    Si le mépris s’exprime fréquemment dans un couple, c’est un très mauvais signe, et peut même indiquer une possibilité de divorce.

    Ici aussi, la solution semble aller de soi, mais la mise en pratique n’est pas aussi évidente. Pour contrer ce cavalier, il faut maintenir un environnement plein d’appréciation et de respect. Au lieu de faire un reproche et de diminuer la personne, on tentera d’abord de comprendre sa situation et indiquer que la critique n’est pas une attaque personnelle. Une requête respectueuse suivie de l’expression de son appréciation pour son ou sa partenaire évitera tous les sentiments négatifs et a nettement plus de chance d’aboutir.

  3. La contre-attaque ou l’attaque
    Quand on se sent critiqué ou méprisé, on se met vite sur la défensive et on tombe facilement dans la contre-attaque. C’est tout à fait humain d’avoir de telles réactions. Quand on se sent attaqué, on veut se défendre. Dans le couple, le cavalier ne va pas seulement introduire une attitude défensive, mais aussi un besoin de renverser la situation, de se trouver des excuses, et aussi de rendre l’autre responsable de la situation.

    Cela pourrait se passer comme dans la conversation suivante :
    « Tu as pris rendez-vous avec le plombier ? »
    « J’étais bien trop occupé/e aujourd’hui. En plus, tu savais bien que j’avais énormément de choses à faire. Pourquoi est-ce que tu ne l’as pas fait toi-même ? »

    Dans de tels cas, la situation a tendance à rapidement dégénérer si l’un des deux partenaires ne décide pas de s’excuser ou de prendre du recul. L’antidote quand on se sent attaqué est de tout simplement accepter ses responsabilités. Reprenons la conversation ci-dessus :
    « Tu as pris rendez-vous avec le plombier ? »
    « Désolé/e, j’ai complètement oublié. Je sais que c’est urgent. Je vais le faire tout de suite. »

    Dans la seconde version de la conversation, le conjoint accepte sa responsabilité, montre qu’il comprend la situation. Dans de nombreux cas, cette première étape aide le couple à trouver des solutions ou même des compromis.

  4. L’évitement
    L’évitement peut lui aussi prendre plusieurs formes : la fuite pure et simple durant les conflits ou pour éviter les conflits ; le silence ; la bouderie ; faire de sorte à être toujours occupé pour éviter de devoir communiquer ; ou même de façon plus pernicieuse, développer, souvent de façon inconsciente, un comportement distrait ou obsessif. Pour parler plus simplement, tout ce qui peut constituer un mur autour de soi pour éviter la communication entre dans la catégorie évitement.

    Ce n’est pas pour rien que l’évitement est le quatrième et dernier cavalier de l’apocalypse. L’apparition de ce cavalier suit les trois autres. Quand la communication du couple a été trop longtemps parsemée de critiques, de mépris et de contre-attaques, l’évitement est une conséquence très fréquente. Quand les trois premiers cavaliers ont été destructeurs pendant assez longtemps, on se sent émotionnellement dépassé, comme si on se noyait. Quand on en arrive là, la fuite est un réflexe de survie. C’est tout à fait compréhensible, et parfois même salutaire. Le souci c’est quand cette stratégie devient une habitude et ne permet plus de simplement se calmer ou reprendre ses esprits, mais empêche toute communication constructive au sein du couple.

    Pour contrer l’évitement, il faut paradoxalement prendre le temps d’arrêter la communication. Si l’un des deux partenaires en arrive à se fermer complètement à la communication, il ne sert à rien d’insister, cette personne n’est plus capable de discuter de façon rationnelle. La communication est interrompue uniquement de façon temporaire. Une trentaine de minutes peuvent suffire, mais pour certaines personnes il faut un peu plus de temps. Interrompre la communication n’est que la première étape. Il vous faut ensuite utiliser ce temps pour vous apaiser. Chacun doit trouver une façon de trouver le calme intérieur. Les méthodes pour y arriver sont diverses et variées et chaque individu doit trouver ce qui lui convient le mieux. Voici quelques pistes que vous pourriez explorer : la lecture, écouter de la musique, faire quelques exercices physiques, faire des mots croisés, la méditation, jouer à un jeu sur son téléphone.

    Dans un troisième temps, il faut reprendre la communication. Si les deux partenaires ont bien pris le temps de s’apaiser pendant la pause, il est possible de discuter de nouveau, d’éviter non pas de communiquer, mais d’éviter les trois autres cavaliers de l’apocalypse qui ont mené à l’impasse où le couple s’est retrouvé.

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